*Nom(s) : Inconnu
*Prénom(s) : Varguen, phonétiquement, n'ayant pas de nom "écrit"
*Age : 97 ans
*Sexe : Masculin
*Race : Krosian
*Classe : Berserker
*Culte : Aucun précis
*Physique : De par ma double sanguinité, j'apparais, du haut d'aujourd'hui mes 2m07, comme un semi-humain, aux traits sombres, à la musculature plus qu'impressionante, et à l'épée géante. Mes yeux étant d'une teinte jaunâtre, je ne peux me dissimuler, d'autant qu'ils apparaissent d'un rouge vif lorsque je suis pris de furie. Arborant une armure semie-lourde, remarquablement résistante et plus légère afin d'avoir une meilleur liberté de mouvement pour manier avec éfficacité mon espadon, sa teinte fort sombre n'inspire guère la confidence il est vrai, mais en tant que berserker, la peur que j'instille dans les yeux de mes adversaires est l'une de mes armes les plus remarquables.
*Caractère : Bien que Krosian, je ne suis aussi bête que l'on pourrait le croire, même si je semble avoir developpé à mon insu une soif de sang effrayante, m'amenant à tuer, mais également à me nourrir de chair, reminiscence paternelle. N'étant pas mauvais, contrairement à ce qu'il paraîtrait, je suis d'un temperament incisif il est vrai, particulièrement en présence de serviteurs du "dieu" Baal, que j'abhorre plus que tout, à la difference des autre Krosians.
*Histoire :
Mh, ça fait bien longtemps, mais qu'importe, les souvenirs demeurent quoi qu'on en dise. je suis né il y a plus de 90 âges je crois. Bâtard, qui plus est. Engendré par mon Krosian de père, qui lors d'une de ces sessions de pillage en lisière des territoires humains ne trouva mieux que de forniquer avec une paysanne. De par ce viol, qu'il n'acheva étrangement pas en tuant ma génitrice, je vins au monde peu de temps après, braillant dans les bras de ma mère, qui par l'insanité que je representais fut brûlée vive, si tôt que je ne la connus pas, par l'un de ces maudits "tribunaux" de dévots enragés en scandant le nom de leur infâme Baal et injuriant les hérétiques, ou ceux qui ne respectaient leurs puritanisme primaire pour être précis.
Laissé dans la fange, vermisseau de quelques mois à la frange de la mort, un ermite me reccueillit, par bonté ou interêt je ne sais pas, mais toujours est-il que je pus au moins survivre jusqu'à mes 13 ans. Apprenant à parler correctement, et à lire sommairement, mon physique se pervertissant à mesure que je grandissais, c'est à cet âge que l'ermite, Kalig de son prénom d'ascète exilé, rejeté par ces mystiques de Yam et devant se protéger des bourreaux de Baal, me renvoya dans la forêt afin que je ne demeure plus dans sa masure. N'ayant aucune competence, hormis un physique tant admirable qu'étrange, j'évitais de revenir dans ce hameau de gueux, et me mis à errer sur les routes. "Protégé" par un marchand, ou proxenete c'est selon, je pus au moins gagner mes sous, mais ne tolerait plus qu'une main s'appose sur moi, ce physique m'ayant tant protégé par la ferocité qu'il dégageait qu'attiré les pervers les plus étranges. Las, je profitais que mon maître laissa apparaître le pommeau de l'épée qui pendait dans son sourreau pour que je m'en saisisse et reprenne ma liberté en maculant mes mains de sang. Remarquant une étrange reversion de mes iris en cette situation, et une haine qui allait jusqu'à renforcer mon étreinte sur la poignée de l'épée que je brandissais contre les bandits qui aprentaient les chemins, je crus comprendre à mes 17 ans de quoi il retournait.
Bizarrement, après que j'ai éventré trois de ses trouffions et rendus manchots deux autres, un chef brigand me proposa de le rejoindre. Gamin rejeté et sans le sou, avais-je le choix... Apparaissant benêt à quiconque me voyait, je commençais alors à m'entrainer, en utilisant une épée qu'une main ne suffit à saisit, et en faisant siffler ma lame dans l'air sans marquer d'arrêt autant de fois que je le pouvais. De par ma sanguinité, ma force s'accentua rapidement, de même pour mon renom, augmentant alors que le nombre de mes victimes augmentait parmi les camelots et gardes qui s'éttardaient sur les routes. Lorsque mon protecteur en vint à mourir sous une pluie de flèches décochées lors d'une embuscade par ces maudits trouffions des armées de Sowelo, on me proposa de reprendre la tête du groupe, mais à mes 34 ans, il n'en était pas question.
Recherché, je n'eus d'autre choix que de fuir vers les montagnes. Aculé, je crus en avoir fini avec la vie, mais j'apprenais alors ce dont les soldats se souvirnrent à leurs dépends: les Krosians avaient envahi cette zone. Mais mes poursuivants défaits, c'est à peine si je fus mieux traité qu'un prisonnier, laissé en vie pour mon pedigree bafoué. Mi-homme, mi-Krosian, je fus tout de même accepté, et même respecté. Barbare, c'est ce que je devins, jusqu'à ce que j'appris que ceux de ma race se bâttaient côte à côte avec les fanatiques de Baal. Refusant de me battre à leurs côtés, je m'attirais irremediablement la haine des Krosians, mais alors qu'ils n'estimaient plus ma vie aussi chère, ce regain de hargne me reprit, ainsi que si le moindre danger ne me plongeait en une transe, qui lorsque je me reveillais ne laissait guère place qu'à des monceaux de cadavres, ainsi que ce fut la cas. Ceux qui voulaient ma mort eux-même défaits, je tentais de disparaître, et réussissais alors que j'avais 46 ans.
Même si mon physique semi-monstrueux me fermait nombre de portes, alors que je me dissimulais à Ys, un seul homme m'ouvrit sa porte, un forgeron, bien vieux, mais amène, autant que la gamine qui vivait avec lui. Restant avec lui quelques temps, il me permit de comprendre ma faculté très étrange, due à ma double sanguinité semblait-il. Le hasard me désignant une ancienne arme demeurée cachée par mon protecteur, étant le seul à pouvoir l'utiliser, je pus la prendre à mes côtés avec la permission du vieillard, et quittais sa demeure bien humble.
Désormais surtout connu pour ce que les idiots nomment "la nuit pourpre", et qu'ils osèrent qualifier de rituel pour le culte de la lune de Baal, où je massacrais en une nuit sans soutien toute une centurie du pays de Yam, dont le sang sous les éclats de la lune leur parut pourpre, je parcoure cette terre sous mon statut de berserker mi-homme mi-monstre en quête d'une vengeance dont je ne peux savoir si elle sera satisfaite, mais dont ma lame pourra bien venir à bout.
*Arme(s) ou Magie ? : Zweihänder géante (L: 2,3m ; l: 35cm), nommée "perce-écailles"(selon la traduction littérale de l'Emaltien, d'où est originaire son créateur) par le forgeron qui la façonna il y a plus de soixante ans désormais, à la demande d'un seigneur qui désirait pouvoir tuer un dragon d'un unique coup d'épée, d'où le nom de cet espadon. Hélas, l'arme ne put jamais occir le dragon, l'épée aux si gigantesques mesures étant trop lourde pour être employée par le chevalier qui se devait de la brandir. Conservée malgré tout par le forgeron pour assurer de son expertise du forgeage, elle parvint immaculée entre mes mains, qui bien que necessitant un entraînement parvinrent à manier la lame titanesque avec une aisance telle dûe à ma force que je parvins à frapper avec autant de célérité que de puissance, son poids ne me génant plus.